Reprise de l’emploi salarié privé en Bourgogne-Franche-Comté au T2 2025

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Après deux trimestres de recul marqué, l’emploi salarié privé en Bourgogne-Franche-Comté enregistre une croissance positive de 0,2 %, portée principalement par le secteur des services, bien que le bilan annuel reste fortement négatif, selon l’URSSAF.

L’emploi salarié du secteur privé en Bourgogne-Franche-Comté (BFC) marque un coup d’arrêt à la dynamique négative qui avait débuté à la mi-2024. Au deuxième trimestre 2025, la région enregistre une évolution légèrement positive de + 0,2 %, ce qui représente la création de 1 130 emplois. Ce rebond fait suite à deux trimestres consécutifs de recul marqué, chacun ayant affiché une baisse de 0,4 %. La croissance régionale ce trimestre est conforme à la tendance nationale, où les effectifs salariés du secteur privé ont également progressé de + 0,2 % (+ 47 900 postes). Cinq départements suivent cette tendance positive, notamment la Haute-Saône et l’Yonne (+0,5 %), la Saône-et-Loire (+0,3 %), la Côte-d’Or et le Jura (+0,2 %). Toutefois, sur une année glissante (2T2025 / 2T2024), le bilan en BFC demeure négatif, accusant une perte totale de 4 520 postes (- 0,6 %), un recul plus important qu’au niveau national (- 0,1 %).

Les résultats positifs de ce trimestre s’expliquent principalement par des hausses significatives dans les services hors intérim (+ 0,5 %) et l’intérim (+ 0,5 %). Le secteur des services hors intérim, moteur de l’emploi depuis la crise sanitaire, a créé 1 740 postes ce trimestre, avec des augmentations notables dans les arts, spectacles et activités récréatives (+ 420 postes) ainsi que dans l’hébergement-restauration (+ 390 postes). Cependant, les effectifs permanents restent orientés à la baisse dans plusieurs secteurs : l’industrie a supprimé 310 postes (- 0,2 %), la construction a perdu 80 postes(- 0,1 %), et le commerce a reculé de – 0,3 % (- 390 postes). Sur un an, tous les secteurs principaux accusent des pertes en BFC, la chute la plus marquée revenant à l’intérim (- 4,1 %), tandis que la construction (- 1,6 % ; – 870 postes) et l’industrie (- 0,9 % ; – 1 440 postes) enregistrent les plus fortes suppressions d’emplois permanents.